Trouver l’équilibre, ce qui est juste pour moi

Il y a tant de raisons de sentir le déséquilibre s’installer en soi au moins une fois dans sa vie . On peut le sentir dans son corps, en étant malade à répétition. On peut aussi laisser un stress s’installer et devenir chronique, ressentir de l’angoisse sans en fixer la raison.

Dans ces moments là, la respiration est entrecoupée, les apnées fréquentes, et de multiples dysfonctionnements sonnent l’alerte.

Rétablir une respiration fluide est une voie puissante. A la source de la méditation, du yoga, mais aussi de la pratique sportive, elle constitue le pilier vital de notre organisme.

Puisqu’elle relève du système nerveux autonome, nous n’y prêtons guère d’importance au quotidien, pas besoin d’y penser pour respirer.

Et bien, si, justement, nous y attachions un regard particulier ? L’apport d’oxygène dans notre sang, de manière fluide, approprié à l’instant, est tout aussi qualitatif et précieux que la nourriture qui nous constitue ou l’effort physique et mental que nous nous efforçons de faire.

En séance de sophrologie, je me fais parfois l’effet d’une « prof de respiration ».

Par la respiration consciente, nous nous accordons avec nos sensations corporelles. Mon corps qui bouge au rythme de mes inspirations et expirations. Nous nous mettons aussi à l’écoute de ce corps, en affinant petit à petit nos sens, ce qui nous relie au monde. La respiration, phénomène physique a des répercussions quasi immédiates sur nos manifestations émotionnelles, sur notre stress, nos battements cardiaques.

Alors, fermez les yeux, inspirez profondément sur quatre temps, puis expirez longuement, sur au moins six temps. Reprenez une respiration naturelle et, les yeux fermés, écoutez votre corps, les sensations présentes à cet instant précis.